Saturday, May 9, 2009

Une Expo peut en cacher une autre…




Une Expo peut en cacher une autre…


‘Une image peut en cacher une autre’, au Grand Palais jusqu’au 6 juillet 2009

Mogelijk ondersteunt de browser de weergave van deze afbeelding niet.Sur le thème des images dissimulées dans les œuvres d’art, le Grand Palais présente une abondante exposition de 250 peintures, gravures, sculptures, vidéos et objets divers, oeuvres d’artistes célèbres ou méconnus, voire anonymes.

Lorsque l’on évoque les effets d’optique dans l’art, les noms d’Arcimboldo, Escher ou Dali viennent en premier à l’esprit. Ceux-ci occupent naturellement une place de choix dans l’exposition, avec un nombre appréciable d’œuvres présentées. Cependant les organisateurs ont voulu démontrer qu’au delà de ces figures emblématiques le désir de créer des énigmes visuelles a existé de tous temps et dans toutes les civilisations. Ainsi l’exposition débute sur des statuettes préhistoriques, suivies par des gravures mongoles utilisant des assemblages thématiques très semblables à ceux d’Arcimboldo.

Mogelijk ondersteunt de browser de weergave van deze afbeelding niet.La remontée chronologique fait évidemment escale chez le maître italien, et des miroirs placés sous les tableaux nous font découvrir que le jeu se doublait parfois d’une mystification supplémentaire. Une autre révélation est celle de noms illustres insoupçonnés dans la liste des artistes-illusionnistes : Degas, Courbet, et plus récemment Hockney se sont occasionnellement adonnés au jeu. Enfin l’exposition conclut sur les objets de Markus Raetz, avec en point d’orgue le ‘yes’ qui devient ‘no’ (2003) selon l’angle où l’on se trouve, et qui résume en quelque sorte de façon abrupte le propos de toutes les autres oeuvres.

Un des mérites des expositions transversales comme celles-ci est la quasi impossibilité de ne pas trouver au moins un artiste méritant le déplacement, même si l’on est pas à priori intéressé par le thème lui-même. En l’occurrence, les analogies visuelles de Dali sont le plus souvent tellement explicites que l’on peut difficilement parler d’énigmes. Et c’est en fait la poésie mystique de ses apparitions, et des paysages cosmiques ou méditerranéens d’Escher qui bientôt nous accrochent, faisant paradoxalement passer au second plan l’étiquette d’habiles mystificateurs auxquels on les a le plus souvent associés.

© O.R.Z. pour Kunstjaar 2009

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Jusqu’au 6 juillet 2009, Galeries nationales du Grand Palais / 3, av. du général Eisenhower / 75008 Paris
http://www.grandpalais.fr/


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